Selon le journal Zaman, le Premier ministre turc Binali Yildirim a fait savoir qu’Ankara n’était pas directement en contact avec Damas, mais avait communiqué avant le gouvernement syrien via la Russie avant le lancement de l’offensive d’Afrin, baptisée Rameau d’Olivier.
Pourtant, le ministère syrien des Affaires étrangères a démenti toute prise de contact de la Turquie concernant l’opération Rameau d’olivier.
« Il ne faut pas oublier un point : celui d’une solution politique à la crise syrienne. Toutes les parties auront un rôle important à jouer, d’un côté le gouvernement de Damas, et de l’autre, les groupes et courants actifs dans le pays. Mais nous sommes opposés à la présence des Unités de protection du peuple (YPG), qui brandissent les armes et menacent la sécurité et la stabilité de la Turquie. L’objectif de l’opération Bouclier de l’Euphrate était justement de contrecarrer le démembrement de la Syrie et de préserver son intégrité territoriale », a indiqué Yildirim.
Aux yeux de la Turquie, les YPG, branche armée du Parti de l’union démocratique, forment un groupuscule terroriste.
L’offensive Rameau d’olivier est menée par la Turquie en coopération avec l’Armée syrienne libre (ASL), contre la milice kurde dans la région d’Afrin, au nord-ouest de la Syrie.